Turkish Delights

Album Dope and Hope de Leg-no ♫

C'est en buvant tranquillement un chocolat chaud dans mon nouveau mug "aztèque" et en écoutant un album acheté au Tacheles de Berlin que je me replonge avec plaisir dans ce merveilleux voyage que fut celui en Turquie lors de mes dernières vacances d'été. Et je me suis dit, pourquoi pas vous en montrer une partie? Ce n'est plus la période et le voyage commence à dater mais c'est un bon moyen de s'évader un peu, pendant que d'autres se la coulent douce au ski ou ailleurs.
En espérant que vous apprécierez cette petite parenthèse. La Turquie est un pays magnifique, bourré d'histoire.
Je vous mets en fin d'article les lieux correspondant aux photos et vous fait part de mes bons plans (si je me souviens de tout!). Je n'ai pas mis toutes les photos, vous imaginez bien qu'il y en a toute une floppée.
Bref, faites vous plaisir et ... bon voyage !

Dans l'ordre: Ephèse, Pamukkale, montgolfière au-dessus de la Cappadoce, le grand bazar d'Istanbul, quelques villages troglodytes, l'arbre "oeil bleu" (symbole porte-bonheur), Konya (le lieu saint des derviches tourneurs), visite d'une fabrique de tapis de soie, Istanbul en journée (Basilique Ste Sophie, Mosquée bleue, Palais Topkapi, croisière sur le Bosphore) et by night.

Nous sommes partis pour 3000 km au coeur de la Turquie, avec l'agence Marmara. 3000 km en 1 semaine. C'est un voyage donc pour les amoureux de paysages, les motivés pour se lever tôt le matin et enchainer des journées de bus, et non pour rester bronzer sur la côte Egéenne.

On commence la première journée par la cité antique d'Ephèse.C'est la ville des cigognes ou des pêcheurs et la 3ème ville de l'empire romain après Rome et Alexandrie. Les premières banques du monde s'y trouvaient. On trouve plusieurs pattes de lions dans la ville, symboles de la supériorité romaine. C'est une ville bourrée de mythologie et de petites anecdotes à raconter (notamment sur les latrines d'Ephèse et l'origine de l'expression "l'argent n'a pas d'odeur"). On s'éloigne de la côte Egéenne pour visiter Pamukkale, le chateau de côton. Les sources d'eau sont chaudes et la roche est blanche. On se croirait en pleine banquise. Les photos parlent d'elles-mêmes.
La deuxième journée se poursuit par la route de la soie, la Capadocce ou la route de Marco Polo. Le midi, nous nous arrêtons pour un repas dédié aux derviches tourneurs. Deux instruments sont joués pendant leurs mythiques, spirituelles et philosophiques danses : la flûte pour le vent et le tambour pour l'eau. La danse s'appelle "sema", ce qui veut dire "le ciel". Les derviches tournent jusqu'à ce qu'ils atteignent les cieux.
La troisième journée commence très tôt. Et le jeu en vaut la chandelle. Un voyage en montgolfière au-dessus de la Capaddoce nous attend, paysage lunaire parsemé d'une centaine de montgolfières, et bien sûr, au lever du soleil. Un souvenir inoubliable.
Nous visitons ensuite le Python Rocheux, un petit village troglodyte. Nous avons la chance de rentrer dans l'une des maisons où un habitant  nous joue du saz (instrument ramené d'Inde qui ressemble à une petite guitare). C'est un moment très reposant et touchant. Nous visitons ensuite une fabrique de tapis. Les prix dépendent de la matière utilisée (soie, laine angora ou coton) et de la densité des nœuds. Le soir, nous assistons à un dîner et des danses typiques.
La quatrième journée, nous nous dirigeons pour Ankara pour le musée des civilisations. Nous passons toute la journée dans le bus pour atteindre Istanbul au soir.
La cinquième journée est consacrée à la visite d'Istanbul avec la Basilique Ste Sophie, la Mosquée bleue, le Palais Topkapi, le grand bazar, la fabrique de cuir Kircilar, et une balade en bateau sur le Bosphore (entre Europe et Asie).La ville est magnifique. Il y a tant de choses à voir qu'il est impossible de tout faire en une journée.

Je n'ai pas parlé de tout, au risque de vous inonder d'infos. Je n'aurais qu'une chose à dire : si vous ne connaissez pas encore la Turquie, foncez ! et ..."Güle güle"  (partez avec le sourire !)
                                              
                                         Photos : Aurélie Villon principalement et moi-même